Resident Evil 7: On vous dit tout sur le jeu phénomène de ce début d’année
Resident Evil 7, septième épisode de la saga survival-horror Resident Evil, est sorti le 24 janvier 2017 en France. Loin d’être le 7ème opus de la saga crée par Capcom, ce dernier a su exploiter la série avec plus de 15 épisodes dont le dernier en date n’est autre que le poil décevant : Resident Evil : Revelations 2. Autrefois réservé aux fans de la série,cet épisode se rafraîchit au goût du jour avec une nouvelle formule pour étendre son public. Prenant des allures de reboot cet épisode prend même la peine de changer son logo confondant le chiffre romain VII et le titre Resident evil pour nous laisser entrevoir un simple Resident EVIL
Un changement radical
Abandon de la vue à la 3ème personne pour un nouveau gameplay à la 1ère personne, nouveaux personnages, nouvelle ambiance… Capcom tente une nouvelle formule afin de donner un coup de jeunesse à la référence du survival-horror, qui peinait jusqu’ici à se renouveler depuis le chapitre 4. Ce cocktail réussit il à convaincre les nouveaux venus et les fans de la première heure ?
Auparavant campé par les familles Redfield, Valentine ou Kennedy, ici, le personnage principal est Ethan Winters, un pèlerin sorti de nulle part qui ,comme tout autre grand personnage de jeux vidéo, est en quête de retrouver sa dulcinée interprétée ici par Mia, disparue depuis plus de 3 ans. Finalement prit au piège par les ravisseurs de cette dernière, Ethan et Mia devront faire face à une famille déganté nommée Baker dotés d’une invincibilité surnaturelle. Nos héros devront survivre et parcourir la demeure, marquée des empreintes de ses esprits tordus, pour tenter de parvenir à leurs libertés.
Faisant appel à des références du genre de l’horreur cinématographique comme Saw, Massacre à la tronçonneuse, Evil Dead ou l’Exorciste, on peut sentir que le scénario a notamment été inspiré côté jeux vidéo par le maître de l’horreur à la vue subjective : F.E.A.R. de Monolith ou de la récente démo Silent hills : P.T. de Konami.
Plus ancré dans le paranormal que les précédents épisodes de la série, l’épisode 7 délaisse intelligemment les horreurs biologiques pour se concentrer sur le sentiment de peur profonde tel que la claustrophobie, le dégoût, l’hémoglobine, la perversité, l’isolement et j’en passe.
Rentrons dans le vif du sujet et parlons un peu gameplay
L’immersion au coeur du gameplay
Entrant dans la cour des nouveaux jeux de peur telle que Slender ou Alien Isolation, Resident Evil adopte une vue à la première personne qui renforce l’immersion et multiplie donc les sursauts ! Esthétiquement très sobre l’ATH est quasi nul, à la manière d’un Dead Space, votre jauge de santé est symbolisée par une montre cardio, si toutefois les taches de sang ne suffirait pas à vous renseigner sur l’état de votre personnage. Préservant toujours la survie au cœur de sa série, cet épisode vous demandera d’user avec précaution votre inventaire. Seul endroit sain dans ce manoir (même en pleine lecture nous pouvons maintenant être dérangé) la « saferoom » fait son grand retour ! Coffre, machine à sauvegarde, musique d’ambiance, tout y est ! La gestion de vos objets sera primordiale si vous ne voulez pas rebrousser chemin jusqu’au coffre en ayant les mains pleines. Il vous faudra même sauvegarder avec des cassettes pour les plus téméraires d’entre vous qui auront choisi la difficulté « survie », pour les autres, la sauvegarde automatique fera le travail.
Les graphismes sont assez jolie malgré de l’aliasing et des retards de textures sur console et on tourne sur 60 FPS ! Si toutefois vous êtes gourmand en graphisme la version PC est excellente pour ce côté là, en apportant de nombreux effets visuels tel que les particules inconnues sur console.
Les affrontements du jeu sont simples, si toutefois vous n’avez jamais mis les pattes sur un Call of Duty ça peut dérouter mais pour le reste ça va aller: Tu vises et tu tires ! Rien de plus simple. Quelques phases vous mettront face aux membres de la famille Baker où la discrétion sera de mise. Vous devrez faire preuve de vigilance en vous cachant parmi les meubles ou bien fuir à toutes allures si vous échouez. A part cela le jeu ne propose rien d’autre que de l’orientation et de la recherche très simple d’objet pour résoudre quelques énigmes… Et c’est là que le jeu déçoit. Malgré une ambiance très travaillée, le jeu ne propose pas assez de challenge. Quand bien même les phases de poursuite stressante, le jeu n’est pas insurmontable, courez pratiquement tout le long de votre partie et vos craintes partiront, elles aussi en courant. Les ennemis ne sont pas assez variés et se comptent sur les doigts d’une main. Le jeu semble ici avoir délaissé l’héritage de la série qui est pourtant doté d’un fort bestiaire horrifique. Les énigmes sont soit de la recherche ou des puzzles, ne compter pas sur autre chose, le jeu ne fait que vous proposer les mêmes impasses dont vous connaîtrez les solutions avant même d’avoir commencer. Resident Evil 7 semble ici vouloir proposer une aventure qui se vit au profit des mécaniques. Annoncé comme l’un des jeux phares pour la VR Capcom pense avant tout à glacer le sang du joueur à travers le casque de réalité virtuelle.
Un exemple à suivre pour la réalité virtuelle
Bien que l’on puisse critiquer ses choix de jeu, cela serait mentir si l’on vous dit que l’on n’est pas sursauté ! La mise en scène des cinématiques est faite pour vous faire bondir et la rédaction ne peut que vous inciter à faire l’expérience via un casque de réalité virtuelle. Resident Evil 7 a su refaire naître la peur dans un jeu et cette qualité n’est que trop rare avec les jeux de « horror » actuels. Véritable révélation côté VR, le jeu vous transporte littéralement en enfer. Chaque ennemi est une horreur (même les moustiques), la confrontation avec ces êtres en face de vous, sera un défi pour votre cardio et les combattre ne se montrera que plus intense. On notera toutefois des transitions lors de mouvement durant les cinématiques assez brutales qui cause des pertes de scènes qui nuit à la narration.
Conclusion
L’expérience Resident Evil VII est à faire en VR, d’une durée de vie courte d’à peine 7H pour une première partie, on ne serait que vous recommander de parcourir le manoir Baker avec casque de réalité virtuelle. L’ambiance et la mise en scène y sont excellentes et bien que le jeu soit triste en contenu comparé aux précédents épisodes, il a le mérite de proposer une réelle sensation de peur autre que des « screamers » qui peut se placer à la première place parmi le choix actuel des jeux VR.
16/20
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Journaliste gameactuality.com