[TEST] Niffelheim : Un rogue-like sympathique
Niffelheim est un jeu vidéo d’action développé par Ellada Games, sorti le 26 septembre 2018
Les jeux de survie nous ont offert un bon panel de titres durant cette dernière décennie. On s’est vus affronter des zombies, le froid, la faim et c’est d’ailleurs dans cette même optique que le studio Ellada Games tente de remettre le couvert. Niffelheim ne réinvente pas la formule du survival, il se contente de transposer le genre dans un Rogue-like en 2D rappelant l’exigeant Don’t Starve.
Dans Niffelheim, vous incarnez un viking déchu qui n’a pas atteint la gloire du paradis nordique : le Valhalla. Vous avez échoué dans l’enfer nordique de Niflheim. Votre but est de récolter 21 artefacts pour vous frayer un passage vers les cieux. Ces artefacts sont tous gardé par les boss des donjons. Vous devrez vous engouffrer dans cet enfer pour partir à leurs recherche et obtenir le repos.
Seul ou à plusieurs, vous pouvez parcourir les terres de Niffelheim en multijoueurs comme en solo. Le système de jeu vous permet d’opter pour un jeu en coopération ou en confrontation. Quatre joueurs peuvent rejoindre la partie dans des serveurs privées ou publique en ligne.
Le système de jeu de Niffelheim est celui d’un rogue like classique mélangé à des éléments de survie.
Plusieurs donjons procédurales sont accessibles. Face à vous, vous aurez des tunnels à explorer avec leurs trésors et leurs ennemis. Pour certains donjons, l’expérience est renouvelable en pleine partie puis ce que des tremblements de terres se chargeront de redéfinir ces tunnels. Le titre de Ellada Games se joue uniquement en 2D. Le clic-gauche de la souris, vous permet de quasiment tout faire comme : récolter, attaquer et tirer à distance. Une touche supplémentaire est requise pour la garde, bien qu’il faut avouer que les animations peu lisibles de certains sprite ennemis, nous font écarter cette fonction. Préparez-vous à trouver du loot en donjon ou à confectionner votre équipement pour survivre. Bien que par moment, on se demande si cela est bien utile. Lorsque les ennemis vous acculent de par et autres d’un tunnel, cela devient votre plus grand fléau car, votre personnage ne peut pas faire d’attaque en arrière. Une fois votre personnage vaincu, vous verrez votre âme errez à la manière de World of Warcraft qui vous demandera de retrouver votre corps à l’entrée de chacun des donjons.
Au niveau des graphismes, le jeu érige les dessins fait main de l’artiste Eduard Arutyunyan dans chacun des panoramas de la carte. Ce design atypique permet de contempler l’univers à travers les œuvres de l’artiste. Les extérieurs des donjons sont les plus appréciables, puis qu’ils sont abordés avec détails leurs donnant à tous un cachet unique. Il est regrettable cependant que le design des ennemis soit quasiment tous les mêmes puis que le titre dispose d’un faible bestiaire. Il est possible de rencontrer le même style d’ennemi avec une taille différente ou des couleurs différentes, une technique maladroite qui gâche l’immersion malgré de belles illustrations.
Les boss sont les plus beaux personnages de Niffelheim. A la manière d’un Dark souls, les graphismes de ces derniers sont plus poussés pour vous marquer au premier regard. Trolls, squelette, araignées géantes… Leurs styles imposants sont justifiés par leurs difficultés à les abattre, mais c’est bien l’un des seuls points fort qu’on peut leurs trouver. Comme tous les autres ennemis, chacun d’eux se contenteront de vous infliger qu’un seul type d’attaque. Et ce n’est pas les quelques pièges de nuée toxique qui vous ralentiront dans votre progression. Ces causes diminuent ainsi le challenge qui trouve plus son intérêt dans le craft que dans les combats.
Le craft est exigeant et vous demande nombre de ressources à collecter pour pouvoir survivre. Sachez qu’à votre arrivée tout est à confectionner. Vous devrez commencer par établir votre base en apportant tous les ateliers essentiels à votre survie : La forge, la cuisine, le chaudron d’alchimie une scierie,l’écurie… Le craft ne s’arrête pas là puis ce qu’elle vous propose de vous défendre contre l’extérieure en érigeant plusieurs protections pour votre base : tourelle, rambarde… Le soucis de confection de Niffelheim pourrait en faire rougir plus d’un, tant son système est élaboré. Là est tout le défaut de Niffelheim qui ne propose que du craft et des donjons. Il vous sera demandé de protéger votre abri contre des joueurs ou des hordes d’ennemis mais ces missions sont ridiculement facile pour être de vrai défi.
Le jeu tourne autour des combats qui vous demande d’user de votre force pour aller plus loin et demande donc de la nourriture consistante pour pouvoir avancer. Ces ainsi que ce Niffelheim tourne en boucle comme le serpent de Midgar et c’est dommage puis ce qu’il propose un système multijoueurs qui malgré ces points forts n’a rien d’autres à offrir aux joueurs. Les joueurs les plus farouches auront fait le tour en quatre petites heures tandis qu’une équipe se lassera assez vite des joies que le jeu procure en une petite heure.
Les Plus +
|
Les Moins –
|
Niffelheim est une expérience sympathique à faire de préférence avec au moins un ami en coopération. Son système de craft exigeant saura distraire votre équipe pour partir à la conquête des donjons. Si vous êtes familiers au genre du rogue-like et que vous souhaitez renouveler vos aventures pour un petit prix tentez le voyage vers Niffelheim, sinon passez votre chemin.
Note
Fan de jeux Nintendo, Xbox, PlayStation, PC et de l’univers gaming
Je vous partage ma passion à travers mes articles sur les nouveautés jeux vidéo
Journaliste gameactuality.com