[Test] Maskmaker : L’aventure qui en cache une autre
Après l’expérience originale VR : A Fisherman’s Tale, le studio français InnerspaceVR est de retour avec une nouvelle œuvre. Maskmaker vous plonge dans la peau d’un apprenti artisan pour apprendre la magie de la confection de masques. Comme son prédécesseur Maskmaker est centré sur la résolution d’énigmes. Un titre envoûtant pour les joueurs en quête d’expérience originale.
L’histoire de Maskmaler commence dans une ruelle sombre. Un apprenti artisan découvre un atelier de masque abandonné. Guidé par des voix d’êtres mystiques, l’apprenti apprend la fabrication de masque magique. Porter les masques lui permet de prendre possession de sujets d’un autre monde. Notre héros anonyme doit prendre possession des sujets qu’il rencontre pour avancer et dévoiler les secrets des êtres mystiques. L’intrigue de Maskmaker est plutôt simple et se laisse raconter. Toutefois, il faut noter que l’aventure prend son temps pour dévoiler tous ses enjeux. Durant les premières heures de jeu, aucun être physique n’interagit avec nous. On ère de l’atelier au monde magique sans comprendre réellement ce que l’on a fait et surtout pourquoi. Les seuls personnages que l’on rencontre sont des ombres du passé ou les sujets à l’apparence de marionnettes inertes. Un drôle de sentiment froid qui contraste avec l’environnement chaleureux presque enfantin qui nous entoure. L’histoire gagne cependant en richesse au milieu de notre quête, définissant clairement ses enjeux.
Côté gameplay, le cheminement repose principalement sur trois objectifs. Premièrement, vous devez trouver les masques dans chaque monde pour pouvoir identifier les ressources pour les fabriquer. Vient ensuite une phase de recherche et la collecte des composants. Ces derniers peuvent se trouver au sol, au-dessus de vous ou cachés. Pour terminer, vous devrez confectionner les masques dans l’atelier. Un cheminement qui se reproduit tout au long de l’aventure pour pouvoir avancer. Rassurez-vous, les ressources sont généralement faciles à trouver. Pour les plus difficiles, la recherche se complexifie avec le temps, mais ne gagne pas en intérêt pour autant. Quelques énigmes originales tentent malgré tout de diversifier l’aventure comme déplacer un animal d’un point A à un point B ou traverser différents obstacles. À l’évidence, l’expérience de jeu est répétitive. On regrette de suivre des schémas imposés des masques qui auraient droit a un peu plus de liberté pour un jeu créatif. Mais s’il fallait placer un vrai point, ce serait pour la progression qui se voit stoppée à chaque lancée. Lorsque vous trouvez la solution d’un problème, celui-ci se voit emboîter le pas par une seconde énigme. Une mécanique grippée qui nous oblige à faire de nombreux allers-retours entre l’atelier et le monde magique…
Maskmaker brille par ses graphismes. Les différents mondes découpés en biomes disposent de leur propre identité. On passe d’une île paradisiaque éclatante, à un marais ensorcelé. Les lumières et les couleurs sont soignées. Comparé à d’autres titres en réalité virtuels, la résolution de Maskmaker est fine et sans aliasing. Le parcours se laisse contempler et apprécier. Quelques soucis techniques entachent néanmoins le paysage. Bien que les déplacements peuvent être personnalisés en continue ou en rotation, l’angle de rotation de 30° n’est pas proposé. L’angle à 45° est trop radical pour être confortable. Quelques bugs de vignettes s’interposent lorsque le joueur utilise l’outil de la longue vue, aveuglant parfois totalement notre vision. À l’heure où l’on écrit ses lignes, le jeu n’est compatible que sur Rift et HTC Vive sur PC. L’Oculus Quest 2 souffre de nombreux problèmes.
Compter 5 à 6 H de jeu pour finir l’expérience Maskmaker.
Les points positifs
| Les points négatifs
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Conclusion
Maskmaker est une bonne expérience en réalité virtuelle. Son masque onirique cache quelque part d’ombres scénaristique qui saura sans doute gagner le cœur de tout intrépide d’aventure. Il reste néanmoins un titre à confier aux joueurs avertis. Le challenge est accessible et ses richesses reposent plus sur son côté artistique que son gameplay.
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Journaliste gameactuality.com