[TEST] Last Year : The Nightmare : L’excellente surprise de cette fin d’année [FR]
Last Year : The Nightmare est un jeu créé par le studio Elastic Games, disponible depuis le 18 Décembre 2018 uniquement sur PC sur la plateforme Discord. Le titre sera porté sur consoles et les autres plateformes PC courant 2019.
Last Year : The Nightmare met en confrontation un tueur face à cinq survivants dans un campus. Le jeu est un survival-horror en ligne qui se joue en coopération.
En tant que survivant votre mission est simple : Vous devrez vous échapper ! Les tueurs ont pris soigneusement la peine de bloquer toutes les issues du campus. C’est à vous et à votre équipe de cinq joueurs de suivre le plan élaboré à chaque situation pour pouvoir déverrouiller une sortie et sortir vivant de ce cauchemar.
Six personnages inspirés des stéréotypes de campus américains des années 90 font office d’avatars principaux. Le geek, le sportif, la bimbo, la désavantagée physiquement et le mec cool.
Quatre classes sont disponibles en début de partie. Infirmier, Ingénieur, Mécanicien et Attaquant. L’infirmier peut soigner les membres de l’équipe et lui même. Le mécanicien peut attaquer à distance le tueur à l’aide de tourelle. L’ingénieur détecte tous les pièges et il peut anticiper toutes les embuscades du tueur. Son appareil peut aveugler ce dernier afin de le fragiliser. Seul l’attaquant à la possibilité d’attaquer de front le tueur.
En trouvant quelques bouts de ferrailles sur le campus, vous aurez la possibilité d’augmenter vos capacités, grâce à trois bonus spécifique à votre classes. Lorsqu’un survivant meurt, vous réapparaitrez après les trente secondes qui ont suivi votre mort. Seul un membre de votre équipe peut vous faire revenir en jeu, en vous délivrant d’une salle condamnée choisit dans les quatre coins de la carte de jeu. Si toutefois vous succomber de nouveau sachez que votre temps d’attente sera doublé.
Dans le camp du tueur votre objectif est simple : Aucun survivant ne doit sortir du campus. A l’heure actuelle, trois tueurs inaugurent le lancement de Last Year : The Nightmare. L’étrangleur, le Slasher et la brute géante. Chacun d’eux ont leurs facultés propres.
L’étrangleur peut agripper un personnage à distance et enlever les survivants par les tuyaux d’aérations. Le Slasher peut bondir des vitres, des toits et hacher menu tout ce qui bouge. La brute quand à lui peut projeter, frapper les survivants et tordre leur cou par derrières les murs fragilisés. Notez que chaque mort vous permet d’incarner un nouveau prédateur parmi les trois cités.
Bien plus qu’un tueur, vous pourrez entrer dans un mode prédateur qui donne la possibilité d’être le maître de du jeu. Vous pouvez placer des pièges toxiques et des pièges à loups pour isoler et affaiblir les survivants afin de mieux préparer vos attaques avec votre tueur. Si aucun survivant n’est dans votre champ de vision, vous aurez le pouvoir de disparaître et de réapparaître en tant que tueur. Sans corps physique, vous pourrez vous déplacer à grande vitesse partout où les personnages peuvent aller dans la map afin de placer et actionner vos pièges. Seules les barricades des survivants pourront bloquer vos mouvements.
Accessible et intuitif le système du mode prédateur de Last Year : The Nightmare est le plus satisfaisant du paysage vidéoludique asymétrique. Mieux pensé que Friday 13th et libérés des lentes contraintes de Dead by Daylight, la prouesse établie illustre un bon équilibre pour un gameplay asymétrique.
Chaque partie dure dix minutes. À vous de gérer votre temps comme vous l’entendez pour mener à bien vos objectifs dans chaque camp. Vous serez jugé à la fin dans un tableau des score en fonction de votre liberté. Côté survivant et aux nombres des meurtres commis, côté tueur. Chaque camp peut être gagnant dans une même partie. Le jeu récompense ainsi l’investissement du tueur malgré la libération des survivants.
A l’heure actuelle seulement trois maps sont disponibles mais les développeurs assurent la sortie et la disponibilité gratuite des extensions de map et personnages à venir.
L’aspect clairement stéréotype assumé bascule le ton du jeu d’horreur dans un jeu fun et décalé. Certaines phrases prononcées ou écrites font directement références à la pop culture. Le costume du Slasher plagie clairement celui de la célèbre icône du tueur d’Halloween : Michael Myers. On peut même entrevoir le visage de Mona Lisa comme étant l’une de ses victimes. Cette perspective graphique de cartoon décalé n’est pas sans rappeler la direction du jeu phénomène de cette année : Fortnite. Même si tous ces éléments émancipent un peu le titre de son style d’horreur, l’effroi et surtout le stresse est omni présent lors des parties. Que l’on soit survivant ou tueur, l’un comme l’autre restent sous tension pour l’élaboration de leurs plans.
Dans l’ensemble le titre de Elastic Games est beau. Last Year : The Nightmare exploite avec brio le moteur Unreal Engine. Les effets d’éclairs, les ombres ou les reflets ancre à merveille les modèles et les paysages du campus.
Le sound design fait le travail mais on regrette cependant que la musique n’est pas été plus soignée durant les parties pour appuyer le genre de l’horreur. Dead by daylight pourrait donner deux trois conseils à son nouvel héritier sur ce point de vue ci.
Conclusion
Last Year : The Nightmare est la très bonne surprise de cette fin d’année. Sa sortie discrète à petit prix (27 euros), mérite amplement plus de bruit. Avec des graphismes satisfaisants et un gameplay asymétrique maîtrisé, le jeu d’horreur détrône a mon humble avis Dead by daylight et Friday 13th. Primant sur le côté fun avec ses vies à l’infini, le gameplay n’est pas punitif et permet a chaque joueur d’apporter sa pierre à l’édifice. Elastic Games arrive à concilier fun et peur dans un même titre. Reste au studio d’accompagner Last year : The Nightmare des extensions qu’il mérite durant l’année 2019 pour qu’il étende son univers et son influence dans le genre du survival horror en ligne.
17/20
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Journaliste gameactuality.com