[TEST] Firewall : Zero Hour – La meilleure expérience PSVR
Firewall Zero Hour est développé par First Contact Entertainment et édité par Sony Interactive Entertainment. Jeu disponible en exclusivité sur PS4 depuis le 28 août 2018.
Enchaînant les expériences sur sa nouvelle machine PSVR, Playstation tente aujourd’hui un coup de maître. Proposer le premier First Person Shooter multijoueurs de référence en réalité virtuelle. Après avoir tenté le coup avec Team Bravo et Farpoint qui n’accueillaient qu’un mode coopération, Firewall : Zero Hour réussira t’il à obtenir les faveurs des joueurs grâce à son mode multijoueurs ?
Firewall : Zero Hour présente un mode de capture de point stratégique en quatre contre quatre similaire à Rainbow Six Siege d’Ubisoft. La première équipe endosse le rôle de défenseur et doit protéger le point stratégique grâce à des pièges. L’équipe en face, à le rôle d’attaquant et doit parvenir premièrement à repérer le point stratégique et doit ensuite le conquérir. L’équipe survivante qui arrive à garder ou remporter le point gagne la partie. Pour vous faire la main avec le concept, des modes d’entrainement en solo ou en coopération sont à votre disposition.
Une prise en main intuitive et jouissive
Un didacticiel court mais efficace vous présente les mécanismes de prises en main de la bête. Vous pouvez jouer au DualShock 4 ou avec l’AIM Controller. Découvrez le maniement de l’arme et les déplacements. Les commandes de Firewall : Zero Hour sont tirés des classiques First Person Shooter comme Call of Duty. Que vous soyez droitier ou gaucher, des options sont disponibles pour optimiser votre expérience. La prise en main est intuitive. Le plus compliqué sera de vous habituer aux nouvelles règles de visée et de changement de vues. Pour ma part j’ai été pris de « motion sickness » au départ mais cette sensation s’est vite évaporée après quelques minutes de jeu. Le malaise a laissé place au plaisir. Ici, aucune touche ne vous permet d’accroître votre visée, c’est à vous de rapprocher votre arme virtuelle à votre œil pour gagner en précision. Pour plus de dextérité ils vous faudra même fermer un œil comme un spécialiste pour aligner la ligne de mire sur vos cibles. Une fois les commandes acquises, sautez à l’étape supérieure dans le mode entrainement.
Un univers moderne et crédible
Dans le mode entrainement vous serez confrontez à des vagues d’ennemis avec pour objectif d’attaquer ou de défendre les points stratégiques. C’est l’occasion de vous familiariser avec les opérateurs et les neufs cartes variés et diverses.
Firewall : Zero Hour vous mets en situation d’intervention dans des lieux diverses comme : un hangar militaire, une villa exotique, les locaux d’une grandes entreprises, les docks d’un port et j’en passe… Les maps sont grandes et riches en verticalité. Elles disposent toutes d’un niveau supérieur permettant d’interpréter différentes stratégies. Parsemer de petits détails les décors de Firewall sont entièrement satisfaisants pour vous immerger aux mieux au cœur de l’action.
Pour rendre un peu plus crédible sa création First Contact Entertainement vous mets à dispositions douze mercenaires représentant chacun un pays différent. Si l’esthétique de certains ne sont pas à votre goût sachez que vous avez la possibilités de personnaliser les opérateurs avec vos récompenses dans un système de customisation allant de la tête au pied. Chacun des opérateurs disposent de compétences unique pour le champ de bataille. Ces avantages influencent les dommages occasionnés, absorbés ou bien la perception des ennemis. A noter qu’ aucun déséquilibre n’a été noté durant le cours de nos échanges de tirs en parties.
Des armes et des opérateurs personnalisables
Qui dit First Person Shooter dit armes et ce qu’on peut dire c’est que l’armurerie de Firewall : Zero Hour est bien garnie. Pas moins de dix-huit armes sont disponibles dont treize fusils et cinq armes de poings. Mitraillettes, fusil à pompe et fusil d’assaut sont les trois types d’armes proposées. Les combats étant majoritairement rapprochés, la présence d’un fusil sniper n’est pas forcément nécessaire. Bénéficiant chacune de leurs propres caractéristiques, toutes les armes sont aussi personnalisables, tant bien sur le plan esthétique que technique. Vous pouvez ajouter des accessoires comme le laser, un viseur, un chargeur ou même des poignée tactiques. Sur le plan déco, des peintures et des ornements sont applicables. Tout n’est pas disponible dès votre entrée en jeu c’est grâce à l’expérience et à l’argent acquis durant vos parties que vous pourrez déployer tout votre arsenal. La progression de l’expérience est très lente. Vous devrez atteindre plusieurs dizaines d’heures de jeu pour pouvoir tout débloquer et atteindre le niveau 50. Le studio First Contact Entertainment se dirigerait t’il vers un système de microtransactions payantes pour pallier à ce défaut ? Pour prendre votre mal en patience trois classes prédéfini en catégorie sont utilisables : Assaut, combat rapproché ou support. Des défis pimenteront vos parties pour accélérer vos bénéfices.
Un jeu Hardcore mais simplifié
Vous comprendrez assez vite que la difficulté de Firewall : Zero hour est accrue. Bien que l’IA ne se contente que d’atteindre le point stratégique, les dégâts causés sont critiques et vous devez vous ruez vers chaque meubles et murs pour vous couvrir. A la manière de Rainbow Six, une progression lente est à favorisé durant vos combats pour anticiper les menaces. Notons toutefois que vous coller trop proches de certains éléments affecteront directement vos bras virtuelles et occasionneront des bugs temporaire comme la disparition d’un membre qui affecteront votre visée.
Le sound design de Firewall : Zero hour est excellent et si vous avez la chance d’avoir l’AIM Controller associés-y un casque audio de qualité pour une expérience optimale. Chaque sons est un régal pour les oreilles et retranscrit à merveille l’ambiance glaçante d’une intervention musclée. Vous n’aurez aucun mal à visualiser vos adversaires grâce aux bruits. Les tirs ont une détonation assourdissantes qui agrémenteront vos parties de réalismes.
Tirés ne sera pas la seule option pour obtenir la victoire. Des armes explosifs se joignent à la partie pour faire chauffer la piste. Grenade, mine et C4 se chargeront de faire valser vos adversaires retranchés ou pas assez aux aguets. Les tirs et explosions n’impactent pas le décor et vous ne pourrez donc pas en tirer parti comme dans Rainbow Six. Nous pouvons regretter l’absence de ces destruction surtout celles des vitres qui vous obligent à vous découvrir.
En jeu, un smartphone est attaché à votre poignée gauche. Celui-ci affiche le temps de jeu restant et la carte de l’environnement. Chaque tirs ennemis sont représentés par des ondes rouges sur l’appareil pour pouvoir identifier les sources des tirs. Cette solution est mise en oeuvre pour ne pas afficher d’affichage tête haute, et exploiter aux mieux les fonctionnalités de la VR. Néanmoins l’immersion est handicapé d’un problème majeur qui nuit grandement à l’expérience. Que ce soit pour vos équipiers ou vos adversaires chacun d’entres eux se verront désignés d’un halos rouge ou bleu selon leurs camps. Cette esthétique diminue ainsi la difficulté à les repérer. Si ce choix peut paraître compréhensible pour vos équipiers, il peut être contesté pour vos adversaires qui, comme vous, parviendront à vous voir malgré vos efforts de dissimulation. Cette décision peut être lié à la volonté de faire des parties courte, mais on en demandait peut être un peu plus sachant que l’on ne dispose que d’une seule chance.
En effet malgré votre enthousiasme lors des parties, vous n’aurez qu’une manche pour mettre à profit votre savoir. Chaque fin de manche se conclut par la fin de la partie et donc d’un retour au lobby. Firewall : Zero Hour n’inverse pas les rôles et ne multiplie pas les manches pour vous refaire. Ce qui n’est pas très loyal pour désigner un réel vainqueur. Si l’on ajoute à chaque changement d’écran un chargement et un matchmaking perfectible le tout est assez frustrant.
Conclusion
Premier First Person Shooter multijoueurs de référence sur PSVR, Firewall : Zero Hour est une réussite. Si on arrive à passer la progression lente de l’expérience et la frustration de ses petites parties. Le jeu est un must-have pour tous les amateurs de FPS et possésseurs du Playstation VR. Grâce à ses graphismes très satisfaisant et son sound design d’exception le titre de First Contact Entertainement est de loin à ce jour la meilleure expérience PSVR. Il ne reste plus qu’au studio d’entretenir son bébé de patch et de contenu pour offrir enfin une expérience pérenne sur la réalité virtuelle de Playstation.
15/20
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7.5/10
Fan de jeux Nintendo, Xbox, PlayStation, PC et de l’univers gaming
Je vous partage ma passion à travers mes articles sur les nouveautés jeux vidéo
Journaliste gameactuality.com
Bonjour,
Merci pour le test, je trouve cependant qu’il manque une conclusion plus clairement identifiable ainsi qu’un résumé des forces et faiblesses du jeu pour se faire un avis sur le titre et ce à quoi s’attendre. La note du coup semble assez peu en relation avec votre avis surtout pour « la meilleur experience psvr ».
Cdt,
eGb
UN MUST HAVE