[Test] EA Sports FC 25 : un épisode rushé ?

EA Sports FC 25 marque la 25ᵉ itération de l’une des franchises les plus populaires du jeu vidéo. Depuis sa séparation avec FIFA en 2022, la série a su conserver l’essence de sa licence avec EA Sports FC 24. Leader incontesté des jeux de simulation de football, ce nouvel opus parvient il à se démarquer ou choisit il de s’en tenir à ses acquis pour éviter les risques ? C’est ce que nous allons découvrir dans notre test.

EA Sports FC 24.5 ?

Allez, enfilez vos grandes chaussettes, installez vous confortablement sur le canapé, et le jeu démarre. Dès les premières minutes, nous sommes accueillis par Zinedine Zidane lui-même, qui nous livre un discours inspirant sur la gestion d’une équipe de football. Bien que le doublage laisse à désirer, l’effet est là : on est prêt à en découdre.

Puis vient l’écran du menu… et là, petite douche froide. La typographie, les animations, tout semble avoir été copié-collé de EA FC 24. Même le plan sur Bellingham ne suffit pas à masquer ce manque d’originalité. On aurait aimé que EA Sports profite de ce nouvel opus pour nous offrir une interface plus moderne et dynamique.

Passons outre ce détail et intéressons nous aux modes de jeu. Globalement, on retrouve les mêmes modes que dans l’opus précédent : carrière pro, carrière manager, clubs, Ultimate Team, etc. Ces modes, bien que solides avec l’intégration des championnats féminin, manquent un peu de nouveautés pour nous surprendre. Le mode carrière pro, par exemple, aurait pu bénéficier d’une intégration plus poussée des réseaux sociaux pour rendre l’expérience encore plus immersive.

C’est donc du côté du mode Rush qu’il faut chercher la nouveauté. Ce mode rapide et intense, qui se joue à 5 contre 5 sur un terrain réduit, offre une expérience de jeu totalement différente pour les modes Ultimate Team, Clubs ou Carrière.

Pas d’engagement : chaque joueur doit courir vers la ligne médiane pour récupérer le ballon en premier. Les sorties de jeu et les fautes sont plus permissives. Un carton bleu sera sorti pour les fautes graves, punissant le joueur exclu pendant une minute. Si l’adversaire marque, le joueur revient directement sur le terrain.

La communication et le jeu collectif sont mis à l’honneur, ce qui en fait un mode idéal pour jouer entre amis. Si vous n’avez pas de micro, un système de ping et de raccourcis vous permettront d’échanger suffisamment pour élaborer vos stratégies.

Mais assez parlé des modes de jeu, qu’en est-il de la prise en main ? Les sensations manette en main sont-elles les mêmes ? Eh bien, pour être honnête, il faut reconnaître que la formule n’a pas changé d’un iota.

L’implémentation de l’innovation FC IQ, ce mode qui définit le comportement des joueurs en fonction de leur position sur le terrain, ne révolutionne pas le jeu et n’intéresse, il faut bien l’admettre, que les joueurs les plus pointilleux qui s’investissent. Les joueurs plus occasionnels, quant à eux, pourraient trouver cette fonctionnalité un peu trop technique pour s’y appuyer et ne relèveront pratiquement pas les détails en plein match.

L’arrivée d’une météo plus dynamique avec le vent sur les terrain ouvert ne fonctionne pas. Disons le clairement elle ne perturbera pas les joueurs les plus expérimentés déviant à peine leurs tirs ou leurs passes.

Pour la faire courte, l’expérience en main reste très similaire à celle de FC 24 qui reste néanmoins un contenu solide et gargantuesque pour un jeu de simulation de football. Mais quid des graphismes ?

Des graphismes qui commence à daté

Le moteur graphique Frostbite d’EA était une révélation à l’époque de Battlefield, mais il montre vraiment ses limites dans EA Sports FC 25. Bien que le titre soit cross-gen, d’autres jeux utilisant cette fonctionnalité, comme Call of Duty, parviennent à offrir des rendus visuellement plus attrayants.

Les couleurs sur le terrain sont criardes, et les textures manquent cruellement de nuance pour un titre de cette envergure. Les effets de pluie semblent datés et n’affectent qu’un minimum le joueur, se limitant à quelques gouttes sur le visage, sans effet visuel sur les cheveux. Toutefois, nous pouvons compter sur une modélisation des personnages plutôt fidèle à la réalité.

Le ray tracing est presque exclusivement visible dans des environnements clos, comme dans les vestiaires ou lors de la création de personnages. Sur le terrain, le public manque de diversité, et ses animations sont presque identiques.

Aucune possibilité d’ajuster la luminosité ou le contraste dans le jeu. Vous devez modifier manuellement les paramètres de votre téléviseur, car le titre ne vous permet pas de le faire en jeu. C’est une option qui semble cruellement dépassée en 2024.

Le design des menus est sommaire, et il aurait été judicieux d’intégrer les illustrations comme dans FIFA 23. Les éléments techniques pour la gestion de l’équipe ou du joueur pro sont également basiques et perd rapidement les joueurs néophytes. Quant aux réseaux sociaux, ils font pâle figure avec des photos de profil peu recherchées, tirées des portraits des joueurs.

Heureusement, que le titre brille par ses animations. Grâce aux avancées de l’Hypermotion, les mouvements de course et de contact sont réalistes. Dommage que cette attention aux détails ne s’étende pas davantage aux visages, qui semblent un peu figés, mais cela peut s’expliquer par le grand nombre de joueurs disponibles dans le jeu.

L’ambiance sonore au général reste fidèle à un vrai match de foot, les commentaires sont efficace est illustre bien les actions. Heureusement que la bande son est fidèle au spot pour agrémenté le menu figer d’EA Sports FC 25 de morceaux rythmé avant l’envoi d’un match.

Conclusion

Les points positifs

  • Un nouveau mode Rush : Additif et Jouissif
  • Contenu quasi identique mais conséquent
  • Les animations efficace de Hypermotion
  • Modélisation fidèle des joueurs

Les points négatifs

  • Toujours le même Menu
  • Toujours les mêmes graphismes

On peut penser ce qu’on veut d’EA Sports FC 25, mais il est de loin la seule licence de simulation de football à proposer un choix aussi conséquent en termes de modes de jeu, de joueurs, de stades et d’équipes. Le titre aurait pu se reposer sur ses lauriers, mais il introduit un mode Rush jouissif. Cependant, on aurait pu attendre plus pour un épisode anniversaire comme la 25e itération de cette licence. Le studio semble s’appuyer sur un contenu solide, ce qui ravira les nouveaux joueurs, mais pourrait potentiellement décevoir les fans qui le percevraient comme une simple mise à jour. Reste à savoir si vous souhaitez faire partie du club.

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7/10

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