PREY | Les 3 points à savoir sur la démo
Dans Prey, le joueur se réveille au cours de l’année 2032, à bord de la station spatiale Talos I, en orbite autour de la lune. Vous êtes le sujet clef d’une expérience mystérieuse qui est censée altérer l’humanité à jamais, mais la situation s’est transformée en un cauchemar dont seul vous pourrez vous en tirer vivant. Entre une invasion extraterrestre et d’obscurs secrets, il ne reste que vos outils et compétences pour survivre. |
Le speetch
Vous êtes Morgan Yu, un scientifique qui s’apprête à effectuer sa première mission spatial à bord du Talos I. Vous vous préparez à faire votre entrée dans la station quand soudainement une attaque inconnue se produit et vous perdez connaissance. Suite à cet incident vous découvrez la mascarade: Tous vos souvenirs sont issus d’un test expérimental, que vous avez vous même conçu ! Vous êtes en réalité déjà à bord du Talos I qui semble souffrir suite à l’incident. Vous devez retrouver la mémoire, découvrir le secret de la station et de cette attaque.
Notre avis
Une scénario surprenant dont la mise en scène nous garde en haleine. La mise en abyme de Morgan Yu est intrigante et extrêmement bien joué. On à hâte d’en découvrir plus. On notera les croustillants détails de l’univers grâce à aux documents éparses, mais que la narration en soit reste linéaire et ne peut être réellement changer que par d’altérations minimes en fonction de nos choix.
Le gameplay
Exit le Doom-Like d’ID Software de l’époque, Prey 2017 n’en tient que le nom. Toujours à la sauce FPS, Prey nous propose du gunfight intelligent où le joueur peut jouer de sa créativité. Se rapprochant plus d’un Deus Ex qu’un Doom nerveux, Prey choisit comme dans la précédente réalisation d’Arkane Studio Dishonored 2 de laisser libre cours à l’interprétation du joueur à l’aide de pouvoir ou d’arme original pour qu’il puisse appréhender les combats selon ses désirs. La prise en main est intuitif mais un poil anecdotique. Une visée libre est proposé même en mode Zoom pour corser un peu plus vos batailles. La présence de musique dérangeante et de « screamer » donne un côté horror au jeu qui se rapproche même du survival tant sa gestion des ressources est importante. En effet votre barre de santé se recharge qu’à l’aide de provisions ou de trousses de soins. Vos munitions sont à utiliser avec précaution puisse qu’il ne traîne pas les rues. Vous devez jouer de votre clé à molette pour jouer du corps à corps avec vos ennemis assez spéciaux. Créatures invertébrés, les Typhons, sont les créatures principaux du titre. Quand elles ne possèdent pas des hôtes humains, ces dernières rampent et se camouflent en objet à la manière de « prop-hunt » pour vous prendre par surprise.
Notre avis
Destiné à un public averti, Arkane ne ménage pas son public et propose un challenge Old-school. Fps dénué d’assistance, Prey est réservé à un public averti armé de patience qui ne plaira sans doute pas au fans d’action brute. On aurait aimé cependant une légère assistance durant les séquences de tires sur console puisse qu’il est assez difficile de suivre notre cible même proche.
Les graphismes
Prey est un mélange de Dishonored 2, Bioshock et Half-life. Sur console le jeu est correcte, il est très jolie à regarder mais n’est malheureusement pas accompagné d’une bonne fluidité. L’architecture de la station rappelle sans l’ombre d’un doute la base de « Rapture ». Elle prend ses références rétro des années 60. Talos I est un peu un « Rapture spatial ». Mais le titre se mélange avec le pionnier Half-life par le design des créatures. Rampantes comme des « headcrabs », les mimics de Prey (petits typhon) se comportent à quelques détails près de la même manière. Elles transforment leurs hôtes en créature inerte similaire au titre de Valve. Arkane Studio apporte malgré tout sa pâte en important le même style graphique de Dishonored 2. Mélangeant des couleurs pastels épuré et des personnages au formes anguleuses.
Notre avis
Arkane signe ici le System Shock nouvelle génération avant l’heure. A mi-chemin entre le serious-cartoon et de beau design détaillés. Prey est tout simplement beau ! Sachant que le titre utilise le moteur Cry-engine, on attend de se prononcer sur ses véritables performances sur la version PC.
Notre Verdict:
On achète !
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Journaliste gameactuality.com