Ghost in the Shell | La critique du film Live

Ghost in the Shell le nouveau film live, ce fait disséqué par Takamura. Il vous dit tout ce que le film à dans le ventre dans sa critique.

Issu du manga Ghost in the Shell, créé par Masamune Shirow en 1989. L’intrigue nous mène dans un futur cyberpunk où robots et humains cohabitent en harmonie, bien évidemment c’est ce que la société voudrait faire croire aux citoyens…Motoko Kusanagi alias Major fait son apparition ainsi que sa brigade « le Secteur 9 » constitués de plusieurs personnages charismatique tels que Batou, Togusa et bien d’autres dans ce monde qui va se révélé plus brutal que prévu.

Ce 29 Mars 2017 sort la version Live de l’oeuvre par l’américain Rupert Sanders  avec l’actrice Scarlett Johansson dans le rôle de Major. En dépit de la présence de l’actrice, le film malgré les tentatives n’égalise jamais le manga.

En bref (faisons court, faisons simple)

Le film est un gros navet ! Comparé au manga, le film nous propose des scènes de gunfight médiocres, une modification de l’histoire originale afin de mettre uniquement Scarlett Johansson en avant. Une exception est faite pour l’univers futuriste qui est très bien retranscrit notamment durant la scène mythique des geishas robotiques qui kidnappent le Premier ministre. Le personnage de Major est mis au devant de la scène ce qui pourrait être une bonne chose mais c’est surtout Scarlett Johansson qui démolit son rôle de Motoko Kusanagi.

Au moins je ressemble à la même que celle du manga..
Major, Toujours Major… et les autres ? 

Major est ultra puissante, jusqu’à penser qu’elle n’aurait pas besoin de son équipe pour les missions les plus périlleuses ce qui nuit naturellement à la crédibilité du personnage. Batou et Togusa apparaissent comme des personnages totalement secondaires. Même s’ils interagissent quelques fois dans certaines scènes, ces dernières ne reflètent en rien l’esprit original de ces derniers. Toutefois le personnage Daisuke Aramaki incarné par le célèbre Takeshi Kitano qui joue avec le chef du secteur 9 coïncide avec le vrai caractère de celui-ci.

Des incohérences par-ci par là…

Petite incohérence au niveau du scénario. Celui-ci stipule  que le Major est devenu un Ghost depuis son enfance et qu’elle a dû changer de corps afin de grandir et de sentir « humain » . Cependant le film indique que c’était il y a un an, et on peut voir qu’elle est complètement adulte…

On regrette

Les Tachikoma ne sont pas présentés dans le film ainsi que les scènes de musculation de Batou effacées qui atténuent largement l’humour globale de la brigade et celle même du film.

Conclusion brêve

Afin de conclure la critique de ce chef-oeuvre, les films live ne retranscriront presque jamais à l’identique les mangas certes mais les fans sont en droit d’attendre tout de même de la sincérité et de la fidélité de ces œuvres faites de mangakas.

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